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Communal

Cérémonie du 8 mai 1945

05/2023

Merci à toutes les personnes présentes.

Trois gerbes de fleurs habillent le monument aux morts
Le Club des Iris et le Comité des fêtes ont fleuris ce monument en complément de la gerbe de la mairie.

La cérémonie hommage au 8 mai 45 a débuté par « Le chant des partisans » interprété par le groupe chorale Chantons Ensemble dirigé par Gérard Bèche. Ce chant est devenu l’hymne de la Résistance à laquelle Emmanuel Macron rend un hommage particulièrement fort.

Monsieur Jean Lefort - discours officiel en hommage aux forces de la liberté
Monsieur le maire, Jean Lefort a lu le discours de monsieur Sébastien Lecornu, ministre des Armées et de Madame Patricia Miralles, secrétaire d’État aux Anciens Combattants et à la Mémoire. Un extrait :
« 8 mai 1945, il y a 78 ans : l’Allemagne nazie capitule devant les Alliés réunis à Berlin. C’est la Victoire… Après six années de terreur, la lumière se lève enfin sur tout un pays, révélant à la fois l’opprobre de ceux qui ont collaboré, et le courage de ceux qui ont résisté pour permettre la Victoire… Avec la Victoire, vient aussi le retour des prisonniers, des déportés et la longue attente de ceux qui ne reviendront pas, ayant sacrifié leur vie pour notre liberté. Enfin, il y a tous ceux que plus personne n’attend, car ils ont été déportés par familles entières dans des convois vers l’Est, qu’un holocauste achevait.
Écoutons les survivants et les vétérans qui nous transmettent la mémoire de leurs compagnons, pour que leur témoignage ne disparaisse pas avec eux et qu’il inspire ceux qui s’imaginent leur liberté pour définitivement acquise.
Souvenons-nous enfin du sang versé : il fut le prix de notre liberté. Mourir pour que d’autres puissent vivre libres : c’était le prix exorbitant dont plus de 10 millions de soldats alliés se sont acquittés. Un prix qui, hier comme aujourd’hui, augmente à chaque renoncement, à chaque fois que nous oublions notre passé.
Ce jour-là, les forces de la liberté triomphent non seulement contre une armée, mais aussi contre une idéologie qui écrasait l’Europe et la liberté de ses peuples. »

Discours en intégralité

Hommage aux fresnois morts au combat
Messieurs Fabrice Ancelot et Alain Sau, tous deux conseillers municipaux, énoncent les noms gravés sur le Monument aux Morts. Chacun est salué par le public qui entonne « Mort pour la France », morts pour nous sauver.

Notre maire, monsieur Jean Lefort, invite à une minute de silence ; un recueillement qui unit les pensées en l’honneur de tous les combattants au service de la liberté.

Pour clore cet événement, le groupe Chantons Ensemble entonne « la Marseillaise ».

Unyl’Arte a participé à l’événement en préparant le pot de l’amitié servi à la mairie.

Le 8 mai à Paris et à Lyon
Emmanuel Macron, après s'être recueilli devant la statue du général de Gaulle à Paris, a ravivé la flamme du soldat inconnu sous l'Arc de Triomphe. Puis, la Marseillaise et le Chant des partisans ont été entonnés.

Ensuite, il s’est rendu à Lyon pour rendre hommage à Jean Moulin et à la Résistance à l'approche du 80e anniversaire de son arrestation et de sa mort. Au mémorial national de la prison de Monluc lieu de détention de Jean Moulin, de bien d'autres résistants et de juifs, sous l'Occupation : "L'expression de la barbarie nazie a déchaîné ici son effroyable singularité » souligne Emmanuel Macron.

Le chef de l'État visite les cellules de Jean Moulin et Marc Bloch, historien et autre membre éminent de la Résistance.
Préfet de 1937 à 1940, premier président du Conseil national de la Résistance (CNR), Jean Moulin fut arrêté par la Gestapo le 21 juin 1943 à Caluire (Rhône) près de Lyon par le chef local de la Gestapo, Klaus Barbie. Affreusement torturé, il garda le silence et mourut des suites des blessures infligées, le 8 juillet 1943.

Pour mieux comprendre la nécessité du travail de mémoire, et écouter les derniers passeurs d’histoire :
https://www.france.tv/france-2/edition-speciale/4904944-ceremonie-d-hommage-a-jean-moulin.html


Pour mémoire :
Le Chant des partisans est né à Londres en mai 1943. La musique, composée par Anna Marly, viendrait d’une mélodie russe. L’air plut à Joseph Kessel, qui cherchait un indicatif à l’émission « Honneur et Patrie ». Il décida donc, avec Maurice Druon, d’écrire de nouvelles paroles. La mélodie fut régulièrement diffusée par la BBC, et les paroles furent imprimées clandestinement dans les « Cahiers de la Libération », puis distribuées en France. Ce chant devint rapidement l’hymne de la Résistance.

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