Curieux de mon village
06/2021Au moment du bicentenaire de la mort de Napoléon L'Ourcq et la Beuvronne : le lien ?
Deux cents ans après la mort de Napoléon, découvrons ou redécouvrons le lien avec notre environnement quotidien de Fresnes-sur-Marne.
En 1802, à partir des rivières de l’Ourcq et de la Beuvronne, le canal de l’Ourcq est créé par Napoléon. Il souhaitait donner accès à l’eau aux parisiens et parisiennes. Ainsi, de nombreuses fontaines eau ont vu le jour partout dans Paris fournissant de l’eau potable et gratuite à tous. La vie quotidienne est devenue tellement plus pratique et plus saine. Autre conséquence positive, les bains publics reviennent aussi à la mode.
Auparavant, les gens prenaient l’eau de la Seine qui était polluée.
La Beuvronne si mal connue et pourtant !
Sous le règne de Louis XIV, afin d’alimenter Paris, d’abord en eau potable et ensuite, en eau navigable, il fut envisagé d’apporter l’Ourcq et la Beuvronne vers la capitale. Pierre Paul Riquet proposa le premier ce projet qui n’a pas été retenu. Mais l’histoire continue avec l’Ourcq…
En 1802, Napoléon promulgue un décret destiné à la construction du réseau des canaux parisiens, avec le canal de l’Ourcq, ainsi que ceux Saint Martin et Saint Denis.
Les premiers travaux financés par l’octroi visent la construction du Bassin de la Villette.
Pierre Simon Girard est chargé des premiers travaux qui démarrent en 1804 avec une mise en eau dès 1808.
Usine élévatoire de Tribardou pour les périodes de sécheresse
Les eaux de la Beuvronne sont suffisantes pour alimenter les fontaines du nord de Paris. Toutefois, elles ne permettent pas de garantir la navigabilité. Aussi, la construction du canal se poursuit jusqu’à Mareuil sur Ourcq - inauguration en 1822.
Enfin, afin de garantir l’étiage permanent, l’usine élévatoire de Trilbardou fut construite en 1866 : il était possible de prélever de l’eau de la Marne lors des périodes de sécheresse.
Sources bibliographiques :Gauthey, Emiland-Marie. Projet de dérivation jusqu’à Paris des rivières d’Ourcq, Thérouenne et Beuvronne d’une part, et des rivières d’Essone, Juine, Orge, Yvette et Bièvre de l’autre 1803.