Une source souterraine « vertueuse »
Lors de la construction du château d'eau, l'analyse de l'eau de la source souterraine a révélé une forte teneur en soufre et en fer. Une source thermale aurait peut-être même pu être exploitée.
Un puits dans son jardin
Avant l'adduction d'eau en 1950, chaque foyer existant à l'époque côté pair de la rue Ernest Pelletier avait son puits dans son jardin. En complément, il existait des pompes rue Ernest Pelletier et près de la Poste où les habitants allaient s'approvisionner en eau.
La rivière Ourcq
L’Ourcq est une rivière affluente de la Marne en rive droite et sous-affluente de la Seine.
Le canal de l’Ourcq qui traverse le village sur 4 kilomètres est bien le même canal qui arrive au Bassin de La Villette à Paris !
De l’Aisne à l’axe vert parisien pour les balades
La rivière Ourcq, d’une longueur de 80 km, prend naissance dans le Tardenois (Aisne).
Dès 1676, l’ingénieur Riquet propose de prendre les eaux de l’Ourcq afin de les amener à Paris par un canal pour permettre le ravitaillement de la capitale en eau et en marchandises transportées par bateaux. Mais, ce n'est qu'en 1802 que Bonaparte ordonne par décret l'ouverture d'un canal de dérivation de l’Ourcq. Commencé sous François Ier avec Léonard de Vinci, le canal trouve son accomplissement sous Napoléon Ier et entièrement livré à la navigation en 1822.
Aujourd’hui, il fait le plaisir de tous aussi à Paris. La Ville de Paris a réhabilité et aménagé ses berges pour en faire un axe vert ouvert aux activités de loisirs : cyclotourisme, randonnée pédestre…
Dans notre commune
Le chemin de halage a perdu sa fonction première, la traction des péniches par des chevaux. La navigation est aujourd’hui presque totalement dédiée à la plaisance.
Les véhicules sont interdits sauf habilitation de la Mairie de Paris. Les vélos sont tolérés.
C’est un lieu de promenade particulièrement agréable que ce soit vers :
- Précy, Charmentray, Silly la Poterie, Trilbardou…
- ou vers Paris et le bassin de la Villette.
Parfois, des bateaux de croisière font découvrir le canal et animent encore plus ce paysage.
Cette rivière, de 525 kilomètres, naît sur le plateau de Langres et se jette dans la Seine - dont elle est le principal affluent - entre Charenton et Alfortville. Elle passe à Fresnes-sur-Marne où il est possible de longer ses berges. Elle donne son nom à quatre départements français !
La Marne est une rivière qui a toujours connu une navigation importante. Son nom latin - Matrona signifiant mère nourricière - suggère qu'elle était depuis une époque lointaine une source de richesses pour les pays qu'elle arrose.
Elle a inspiré de nombreux peintres et tout particulièrement les impressionnistes.
Lieux de gaieté, les célèbres guinguettes des bords de Marne rassemblaient autour de danses au son de l’accordéon et restaurations… Venir « guincher » en trinquant d’un « Petit vin blanc » comme le suggère la chanson qui a été créée sur les bords de Marne.
Castor y es-tu ?
Affluent de la Marne, c'est une petite rivière. Elle se jette dans la Marne à Annet-sur-Marne. S’il n’est plus possible de naviguer dessus, elle est visible dans le village. Un pont l'enjambe. Une sente l'y conduit à partir de la rue du Vieux Moulin.
"Beuvronne" vient du gaulois bèbros qui signifie castor. Ce même mot est à l'origine du nom de la Bièvre, qui se jette dans la Seine à Paris. À l'époque antique de nombreux castors vivaient dans ces cours d'eau et zones marécageuses.
Le ru… un trait dessiné riche en diversité
Ce petit ruisseau coule à la lisière des prés. Il souligne les paysages et apporte une richesse à la biodiversité.
Usine élévatoire ? la Marne à la rescousse de l’Ourcq
Usine de pompage construite sous Napoléon III, elle a pour rôle de compléter les apports en eau du canal de l'Ourcq par des prélèvements dans la Marne. Elle offre, notamment, un témoignage impressionnant de l'évolution technologique du XIXe siècle dans le domaine de l'utilisation de l'énergie hydraulique.
Ces machines sont classées aux Monuments Historiques. On doit à Louis-Dominique Girard, ingénieur hydraulicien, également connu pour son travail dans la chocolaterie Meunier à Noisiel, la machine historique de pompage mise en activité pour la première fois en 1868.
L'usine élévatoire de Trilbardou, située en bordure de Marne et du canal, se compose d'une monumentale roue à aube d'un diamètre de 11 m et d'une largeur de 6 m fonctionnant sous une chute d'eau d'1,20 m et actionnant quatre pompes pouvant refouler 27 000 m3 d'eau par jour.
Il existe une autre usine élévatoire à Villiers-les-Rigault, face à l'écluse d'Isles-les-Meldeuses, qui n’est plus en activité.
